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découvrir Les hommes souffrent et meurent
Exposition, Centenaire de la Guerre 1914-1919
A la suite de l’exposition de l’année der- du 10 au 20 novembre 2016
Espace culturel La Villa • Entrée libre
nière « la guerre s’installe, les hommes
De 13h à 19h, du lundi au ven-
s’enterrent », ce nouveau volet est dredi / de 10h à 19h les same-
dis, dimanches et le vendredi
consacré à un aspect douloureux, celui
11 novembre 2016. Visites
des blessés et des tués. guidées : dimanches 13 et 20
novembre 2016, à 16h jeudi 17
Le début de l’automne 1916, correspond
au milieu de la guerre. Nous le savons au- novembre 2016, à 20h
jourd’hui, mais à l’époque chacun ne peut
que deviner que la fin de ce martyr n’est Inscription conseillée
pas imminente. A cette époque alors que au 01 69 11 19 71
le conflit n’est qu’à mi-parcours, déjà 65%
des pertes finales sont à déplorer. Le bon truira » en passant par les dif-
sens consistant à économiser la principale férentes étapes d’un système
sanitaire contraint à s’inventer
ressource des armées : ses et à s’adapter aux caracté-
hommes, commence len- ristiques de ces nouvelles blessures de
tement à devenir un prin- guerre. Ce sont notamment les prémices de la chirur-
cipe intégré à la stratégie gie réparatrice mais également des toutes premières
militaire. Ainsi il ne meurt prises en compte de ce que l’on désigne aujourd’hui,
plus 2.000 hommes par par le «choc post-traumatique». Cette année le visiteur
jour comme durant l’été et sort de la tranchée pour entrer dans cet autre univers
l’automne 1914, mais « seu- de souffrances que sont un poste de secours, un pre-
lement » 1.000 ! Les pertes mier cimetière provisoire (avant transfert en nécro-
sont colossales, les hôpitaux pole), Reims en ruine à l’arrière du front.
surchargés, et pourtant
cela ne suffit pas encore
pour qu’un sentiment de
révolte devant tant de sa-
crifices inutiles jaillisse des
tranchées.
Cette exposition porte un Il n’est pas une ville française jusqu’où ne viennent sai-
regard sur la souffrance des gner les blessures ouvertes sur le champ de bataille. Pas
hommes au combat mais une ville française qui n’ait assumé le devoir de soulager
aussi des populations res-
tées à l’arrière. Y sont évo- une part de cette souffrance, comme elle porte une
qués la mort quotidienne, les traumatismes des corps part du deuil commun… La guerre déferle sur toute
et des esprits, les destructions totales ou partielles des
villes et campagnes. Cette année, l’exposition appré- la face du pays et comme le jusant*, elle y sème des
hende l’aspect médical. De la zone de combat d’où épaves.
le soldat blessé est évacué à l’hôpital qui le « recons-
Georges Duhamel, Civilisation tome 1 et 2
Médecin et écrivain durant la guerre
StreetArt au Collège Rosa Parks 1
Dans le cadre d’un travail éducatif qui sera effectué entre
l’artiste Tétar et les élèves du collège Rosa Parks, le service
culturel de l’agglomération de Grand Paris Sud Seine-
Essonne-Sénart propose la réalisation d’une œuvre de
street art sur la façade du collège Rosa Parks.
L’artiste a proposé trois maquettes, et la municipa-
lité a souhaité associer les Villabéens au choix de
l’œuvre.
Monsieur RIFFAULT, principal du collège, s’ex-
prime sur le sujet : « Le projet street-art est le travail de coopération avec l’artiste sur le processus de
création et l’organisation matérielle. Ce projet a pour
temps fort d’un projet pédagogique ambi- objectif de susciter la participation, la réflexion et l’inté-
rêt des élèves.»
tieux et interdisciplinaire associant un séjour
« La rencontre des élèves avec l’artiste est au cœur de
à Londres, des séances en arts-plastiques, ce projet. L’intérêt pédagogique étant d’une part de
voir l’artiste à l’œuvre (en train de peindre) et d’autre
en anglais, en français et en musique et part de prendre conscience de manière concrète de
toutes les étapes d’un processus créatif. Les élèves réa-
la cérémonie des 10 ans du collège. liseront à leur tour une installation éphémère au sein du
L’ensemble de la communauté sco-
laire est investie afin de faire décou-
vrir aux élèves un courant artistique
du XXIème siècle. La réalisation de
Villab’écho N°10 • 16 l’œuvre va s’accompagner d’un