Page 4 - BM07_PM
P. 4
gérer GRAND PARIS SUD : Une fabrice rouzic
grande aventure institutionnelle Adjoint au Maire chargé
des finances et du
développement économique
qui commence
La grande intercommunalité existe depuis le 1er janvier 2016 mais son fonctionnement est sus-
pendu à la décision du Conseil d’état ! Son nom : Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. Son statut
juridique sera celui d’une communauté d’agglomération. Cette décision a été prise à Villabé le 2
octobre dernier, car pour la première fois, les 5 dirigeants d’EPCI étaient réunis ensemble. Lors du
conseil municipal du 20 décembre 2015, Karl DIRAT, Maire de Villabé, a été désigné pour représen-
ter Villabé avec Fabrice ROUZIC comme suppléant.
Pour décrire rapidement ce nouvel Etablis- Un dynamisme économique
sement Public de Coopération Intercommu- encourageant
nale, on peut dire qu’il regroupera 24 com-
munes, 8 en Seine-et-Marne et 16 en Essonne. 86,6% de la population active travaille, cela signifie que
13,4% connaît le chômage. Ce chiffre, certes impor-
La disparité de taille des communes regrou- tant, est proche de la moyenne d’EPCI similaires et du
pées est importante (rapport de 1 à 99 : plus de Grand Paris. Il n’existe pas de spécificité. En revanche,
50 000 habitants
à Evry et 529 habi- au sein de l’agglomé-
tants à Morsang- ration, les différences
sur-Seine, en 2012), sont assez nettes, seules
tout comme la den- trois villes montrent un
sité de population taux de chômage su-
communale (rapport périeur au nouvel EPCI,
de 1 à 56). il s’agit de Grigny, Evry
et Corbeil-Essonnes.
Les pôles de population Les autres communes
les plus importants sont obtiennent des taux
majoritairement en Es- d’activité soit juste au
sonne (69% de la popu- dessus de la moyenne
lation de l’ensemble, et comme Nandy, Savi-
les deux villes les plus im- gny ou Moissy, soit net-
portantes : Evry et Cor- tement au dessus.
beil-Essonnes) alors que
la surface du territoire Si la situation du chô-
est répartie de manière
presque égale (56% en mage n’a rien de spé-
Essonne, 44% en Seine-
et-Marne). Enfin, outre la diversité territoriale des com- cifique, en revanche, le
munes, apparaît celle de leur urbanisation.
taux de création d’en-
Nous sommes en présence de villes très denses, sur-
tout en Essonne, de villes à la densité moyenne, et treprises fait preuve
de petites communes à la densité très faible.
d’un réel dynamisme. En effet, le taux est de 17,9 %,
En fait, le nouvel EPCI représente une petite Île-
de-France miniature, avec toutes les problé- ce qui constitue un score plutôt élevé pour la région
matiques que connaît cette région. Cette
diversité urbaine, sociale et paysagère peut Île-de-France. Il est intéres-
constituer un véritable atout si elle est bien
appréhendée car le nouvel EPCI peut sant de noter que les
parvenir à accueillir des populations très
différentes selon les besoins et selon le communes qui
mode développement qu’il choisira.
ont un taux plus
Villab’écho N°7 • 4
élevé que la
moyenne sont
très diverses.
En effet, des
petites com-
munes par-
ticipent de
manière impor-
tante à la créa-
tion d’entreprises
comme Tigery avec
28,9 % où Saintry avec
21,7 %.