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Il s’agit d’un outil de travail qui vise à instaurer pour la           De nouveaux objectifs pour la
commune et de manière durable, des pratiques d’en-
tretien limitant au maximum l’utilisation de pesticides                gestion de nos espaces publics
chimiques et visant à atteindre l’objectif « zéro phyto »
au profit de techniques alternatives respectueuses de                  La gestion différenciée est un principe de gestion et
l’environnement.                                                       d’entretien qui s’inscrit dans une logique durable, satis-
                                                                       faisant des besoins et contraintes sur les plans écono-
Ce plan de gestion est basé sur les données fournies par               miques, sociaux et environnementaux. Il répond à la
la ville, acquises lors de l’audit, ou d’échanges avec                 problématique d’entretien des espaces public avec
les interlocuteurs des services municipaux concernés.                  une approche différente des méthodes d’entretien
Il est réalisé par un organisme indépendant (Fredon                    plus conventionnelles, avec l’intégration d’objectifs
Ile-de-France) et formalise une méthodologie de tra-                   précis et spécifiques aux espaces publics.
vail pour la gestion des espaces publics. Il contient
des recommandations d’acquisition et d’utilisation de                  Sur un secteur, afin d’avoir une gestion plus fine des
solutions alternatives aux pesticides, pouvant impliquer               espaces, plusieurs classes de gestion peuvent être re-
des modifications dans les travaux accomplis par le                    groupées. La définition de ces classes de gestion, réa-
personnel municipal, mais aussi sur le paysage urbain.                 lisée en concertation avec les élus et responsables de
                                                                       la commune.
Aussi, sa mise en œuvre et l’atteinte des objectifs sont
conditionnées par l’utilisation de différents leviers d’ac-            La consommation de produits phytosanitaires tendra
tion, dont notamment la mise en place d’une com-                       à être réduite jusqu’au « zéro phyto » et son impact
munication à l’attention des populations et l’implica-                 minimisé.
tion des acteurs privés, la recherche de financements
permettant l’acquisition de matériel d’entretien, la                   Concernant le paysage urbain, deux paramètres pour-

                                   formation du personnel à            ront avoir un impact : la différenciation des massifs et
                                        l’utilisation des nouveaux
                                            matériels.                 celle des pelouses. Les pelouses ne seront plus toutes

                                                 Le présent plan       tondues de façon uniforme, créant ainsi de nouveaux
                                                   de gestion des
                                                    espaces pu-        paysages en ville, suggérant une plus grande place
                                                    blics de la ville
                                                    de Villabé est     faite à la nature. Les palettes végétales continueront
                                                    construit sur
                                                    l’application      à se diversifier en ville avec un maximum de massifs
                                                   d’une gestion
                                                  différenciée des     à intégrer en classe 2, composés plus majoritairement
                                                 espaces publics.
                                                                       de vivaces : bulbes, graminées et arbustes. Ces mas-

                                                                       sifs devant nécessiter peu ou pas d’arrosage et ne

                                                                       devant plus être refaits deux fois l’année, un gain

                                                                       de temps de travail sur la plantation, mais aussi sur

                                                                       l’entretien est donc à attendre. La différencia-

                                                                       tion des massifs et des pelouses est donc en

                                                                       adéquation avec un développement du-

                                                                       rable visant à consommer moins d’éner-

                                                                       gie tout en favorisant la biodiversité.  Villab’écho N°8 • 29
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